28 août 2015 / Rhône sud 2000
et épaule d'agneau rôtie au TGJP

Blancs et liquoreux / Coteaux du Loir Bellivières 2002 Vieilles vignes éparses, Jasnières Bellivières 2002 Calligramme et Vouvray Clos Naudin 1996 Moelleux
Rouges / Côtes du Rhône Fonsalette 2000, Gigondas Cayron 2000, Châteauneuf-du-Pape Bosquet des Papes 1999, Côtes du Rhône Fonsalette 2000 Syrah, Châteauneuf-du-Pape Mont-Olivet 2000 Papet et Châteauneuf-du-Pape Ferrand 2000

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En ce vendredi 28 août 2015, c’est la «petite rentrée» du TGJP sous l’autorité vétilleuse du porte-gourdin, dans l’attente de la «Rentrée officielle» du 11 septembre en présence de notre Bon Tyran bien-aimé. Un menu de tout début d’automne est établi et des vins du sud de la vallée du Rhône sont remontés des caves profondes du TGJP. A 20h30, Antoine A. est entouré de Marylou B., Yvana A., Marie S., Daniel G., Laurent L. et votre serviteur (Pierre-Alain B.).


Apéritif / canapés au pâté de campagne et aux rillettes de canard, jambon de Bayonne et melon + Coteaux du Loir Bellivières 2002 Vieilles vignes éparses + Jasnières Bellivières 2002 Calligramme

Treize ans après le millésime – beau millésime en l’espèce – la cuvée Vieilles vignes éparses amorce son déclin avec de fines notes d’oxydation et une pureté relative.

Le Calligramme est plus vaillant. Il conjugue une forte expression de chenin assez charmeuse, une acidité élevée, un soupçon de résiduel et un soufre assez présent, ces trois dernières caractéristiques le rapprochant d’un Vouvray «classique».


Before / risotto aux cèpes de saison + Côtes du Rhône Fonsalette 2000 + Gigondas Cayron 2000 + Châteauneuf-du-Pape Bosquet des Papes 1999

L’accord cèpes – grenache est des plus remarquables. Le Fonsalette dans sa version regular domine par sa sublime élégance qui conjugue pureté, douceur et un alcool discret. Le plaisir est total.

Le Cayron, carafé deux heures, fait lui aussi entendre sa petite musique. Même si la bouche s’affiche plus rustique et plus brutale, son authenticité est très appréciée.

En revanche, le Bosquet des Papes dans sa version regular (en magnum et dans un millésime 1999 qui a produit des vins assez fins) déçoit très fortement. La matière est épaisse et marquée par une amertume appuyée en finale (acide tartrique ?).


Main course / épaule d’agneau rôtie frottée au thym et au piment d’Espelette + ratatouille et polenta + Côtes du Rhône Fonsalette 2000 Syrah + Châteauneuf-du-Pape Mont-Olivet 2000 Papet + Châteauneuf-du-Pape Ferrand 2000

L’agneau valorise les vins. Le Fonsalette dans sa cuvée Syrah se distingue de la version regular par une densité plus marquée, des arômes de réglisse accentués et au final moins d’élégance et de plaisir. Il pourrait peut être appeler un accord avec du gibier.

La cuvée du Papet fait montre de plus de fraîcheur, d’équilibre et de douceur, mais paraît encore un petit peu fermée.

Le Ferrand se rapproche par sa puissance du Fonsalette mais avec une moindre complexité et des notes de pruneau un peu trop présentes.


After / tarte aux mirabelles et sorbet mirabelle-reine-claude + Vouvray Clos Naudin 1996 Moelleux

Le sorbet est explosif et la tarte diabolique. Le moelleux du Clos Naudin conserve après plus de trois heures de carafe un nez puissamment soufré. Son niveau de sucre ne l’autorise pas à affronter le dessert, seule l’amertume du chenin domine.

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