14 août 2015 / Bandol 1998
et petits farcis au TGJP

Blancs et liquoreux / Vin de Pays des Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2008 et Côtes du Rhône Charvin 2014
Rouges / Bandol Tour du Bon 1998 Saint-Ferréol, Bandol Pradeaux 1998, Bandol Tempier 1998 Migoua, Bandol Gaussens 1998 Longue Garde, Bandol Lafran-Veyrolles 1998 Longue Garde et Maury Soulanes Hors d’âge

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En ce vendredi 14 août 2015, Le Bon Tyran exige le meilleur accueil pour ses amis L. de Washington. Il arrête judicieusement un menu tomate (dans une saison particulièrement favorable à cette dernière) et impose un accord avec des Bandol d’un des plus beaux millésimes des deux dernières décennies. A 20h45, Gail et Jonathan L. sont entourés de Marie S., Daniel G., Laurent L. et votre serviteur (Pierre-Alain B.).


Apéritif / sablés au parmesan et aux tomates confites, speck fumé et melon + Vin de Pays des Côtes Catalanes blanc Clos du Rouge Gorge 2008 + Côtes du Rhône blanc Charvin 2014

Le blanc de Cyril Fhal réalise un très bon accord avec le speck et les sablés. Sept ans après sa naissance et alors que quelques petits touches oxydatives apparaissent, il offre une très jolie bouche, fondue, douce, fraîche et assez complexe. Un grand plaisir !
La version 2014 de Laurent Charvin constitue son millésime de blanc le plus abouti. Elle conjugue, pour un blanc de la Vallée du Rhône, une belle densité à une certaine tension et à une finale saline bien présente.


Before / risotto à la tomate cœur de bœuf, à la pancetta et à l’origan + Bandol Tour du Bon 1998 Saint-Ferréol + Bandol Pradeaux 1998 + Bandol Tempier 1998 Migoua

L’accord tomate-mourvèdre est remarquable. Le Pradeaux présente une robe aux reflets acajou et une bouche de demi-corps assez banale. La table se scinde : certains considèrent qu’il est encore fermé (et font référence à des 1989 eux-aussi toujours fermés…), d’autres qu’il est sur une pente descendante, un élevage long ayant succédé à une vendange assez ordinaire.
Le Tour du Bon dans sa cuvée haut de gamme est substantiellement plus dense, plus fruité mais demeure assez brouillon et d’une expression courte.
Enfin, la cuvée parcellaire de Tempier (version mourvèdre ne dépassant pas 50%) s’avère totalement exceptionnelle. Le vin est disponible, la bouche fondue, pure (pas de brett !), élégante et puissante. La persistance des saveurs tertiaires est très notable. Le niveau descend vite. Un très grand plaisir, fort heureusement en magnum !


Main course / petits farcis + Bandol Gaussens 1998 Longue Garde + Bandol Lafran-Veyrolles 1998 Longue Garde

Les petits farcis, bien que desservis par leur apparence, font eux aussi affaire avec le mourvèdre. Le Gaussens dans sa version Longue Garde dégage des saveurs secondaires, mais la bouche est encore très retenue et le plaisir limité.
Le Lafran-Veyrolles dans sa version Longue Garde offre une bouche plus élégante que le Gaussens. La matière est assez fondue avec une jolie acidité qui la structure et une finale bien agréable. On réattaque le Tempier qui confirme ses qualités exceptionnelles et atteint le niveau zéro !


After / tarte aux reine-claude + Maury Soulanes Hors d’âge

Le Soulanes affiche un joli équilibre avec un fruité explosif, un alcool mesuré et une longue finale sur la figue.

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