6 mars 2015 / Hermitage 2003, Châteauneuf-du-Pape 2004
et gigot rôti au TGJP

Blancs et liquoreux / Côtes du Rhône Charvin 2011 et 2013 et Jurançon Clos Uroulat 2010
Rouges / Châteauneuf-du-Pape Vieux Donjon 2004, Châteauneuf-du-Pape Ferrand 2004, Châteauneuf-du-Pape Charvin 2004, Hermitage Bernard Faurie 2003 Greffieux, Hermitage Bernard Faurie 2003 Assemblage et Hermitage Bernard Faurie 2003 Méal

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En ce vendredi 6 mars 2015, Le Bon Tyran qui sait que sa légitimité exige un minimum de soutien populaire nous a autorisés en son absence à revisiter deux appellations prestigieuses de la vallée du Rhône – Hermitage et Châteauneuf-du-Pape. Pour accélérer la fin de l’hiver, il a spécifié un menu printanier. A 20h30, son homme de main, Antoine A., se voit entouré de ses précieux affidés en la personne de Marilou B., Marie S., Jean-Luc F., Daniel G., Laurent L. et moi-même (Pierre-Alain B.).


Apéritif / gougères au vieux Comté et foie de gras canard + Côtes du Rhône blancs Charvin 2011 et 2013

L’affaire démarre de la meilleure façon. Nos palais "peu concernés" par les blancs de la vallée du Rhône, accueillent plutôt favorablement les deux spécimens. Ils affichent de conserve pureté, acidité (pour l’appellation) et élégance (élevage discret). Le 2011 paraît plus épanoui, avec une belle expression aromatique. Le 2013 semble encore un peu fermé.


Before / risotto aux févettes, aux petits pois, à la pancetta et à la sarriette + Châteauneuf-du-Pape Vieux Donjon 2004 + Châteauneuf-du-Pape Ferrand 2004 + Châteauneuf-du-Pape Charvin 2004

L’accord risotto - Châteauneuf-du-Pape s’avère de bon aloi. En début de carrière, les trois bouteilles se placent à un haut niveau et ceci dans un millésime - injustement - critiqué. Le Ferrand brille par sa puissance et sa profondeur. Le Charvin s’exprime plus en élégance et en fraîcheur. Le Vieux Donjon est un petit cran en arrière avec une finale un peu courte.


Main course / gigot rôti frotté au thym, au gros sel et à l’ail et son gratin de blettes + Hermitage Bernard Faurie 2003 Greffieux, Assemblage et Méal

Le gigot et les Hermitage font ami-ami. Ces derniers offrent des nez des plus expressifs. Les bouches sont fraîches, larges, assez libres, l’élevage oublié. Contrairement à un précédent dîner, la hiérarchie des terroirs paraît respectée. Le Méal domine en termes de puissance et de profondeur. Le Greffieux brille par un superbe fruit. L’assemblage est à mi-chemin.


After / tarte au citron + Jurançon Clos Uroulat 2010

Tout un chacun loue tant la tension que la définition du Jurançon et félicite Antoine pour la qualité de la pâtisserie qu’il réalise en toute humilité.

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