29 août 2014 / Irouléguy, Madiran, Cahors
et poule au pot béarnaise au TGJP

Blancs et liquoreux / Champagne Marie-Noëlle Ledru 1996, Irouléguy Brana 2012 et Gaillac Plageoles 2012 Muscadelle
Rouges / Irouléguy Ameztia 2013 Eztia, Iroulégy Ilaria 2011, Irouléguy Arretxea 2010 Haïtza, Madiran Berthoumieux 1999 Charles de Batz Madiran Montus 1995, Cahors Cosse 2001 Sid et Cahors Le Cèdre 2001

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En ce vendredi 29 août 2014, le TGJP effectue son traditionnel pèlerinage dans le sud-ouest. Les crus les plus prestigieux du Pays basque, du Béarn et de Cahors sont extraits des caves profondes et humides des nombreux membres de la secte originaires de ces contrées. Un menu spécial «lou païs» est plébiscité. A 20h30 précises, le carré se forme autour d’Yvana A., Marylou B., Marie S., Antoine A., Daniel G., Laurent L., Olivier M. et votre serviteur (Pierre-Alain B.).


Apéritif / terrine maison de foie gras mi-cuit au poivre de Madagascar + Champagne Marie-Noëlle Ledru 1996 + Irouléguy blanc Brana 2012 + Irouléguy Ameztia 2013 Eztia

Doté d’un nez et d’une bouche assez décadents, le Champagne réalise un joli accord avec un foie gras explosif.

Les deux représentants du Pays basque sont plutôt borderline. Tous deux affichent du sucre résiduel, du soufre (en conséquence ?) et un couple acidité/mollesse étonnant. Avec un nez et une bouche pamplemousse, le Brana est hors concours !


Before / brouillade aux cèpes d’été + Iroulégy Ilaria 2011 + Irouléguy Arretxea 2010 Haïtza + Madiran Berthoumieux 1999 Charles de Batz

Les «bouchons» font bon ménage avec les rouges. L’Arretxea offre un nez difficile et invalidant. L’Ilaria semble plus sain mais la matière est assez, voire très rude. Le représentant du Béarn, saisi 15 ans après sa récolte, n’est pas exceptionnel mais domine sensiblement ses deux concurrents. La bouche est de demi-corps et marquée d’une certaine sécheresse. La révolte gronde.


Main course / poule au pot béarnaise + Madiran Montus 1995 + Cahors Cosse 2001 Sid + Cahors Le Cèdre 2001

La poule au pot, son bouillon, sa farce et ses petits légumes font un strike. Le Montus fait un peu mieux que le Berthoumieux mais affiche des limites en termes de profondeur et de volupté.

Le Cèdre est quant-à-lui très voluptueux. On bénéficie d’une belle bouche juteuse, puissante, avec des tannins mûrs. Un grand plaisir.

Le Cosse dans sa cuvée Sid va encore plus loin avec un peu plus de finesse et de charme. Pour ces deux bouteilles, on va jusqu’à parier qu’elles assurent beaucoup plus de bonheur qu’un grand nombre de GCC bordelais !


After / Ossau Iraty de décembre 2013 et juin 2014 + gâteau aux noix du Périgord + glace aux noix du Périgord + Gaillac Plageoles 2012 Muscadelle

Les deux fromages, amoureusement détaillés, reçoivent un très bon accueil. Le Gaillac délivre une jolie bouche, fraiche et très accessible. Sa profondeur est pour l’heure relative. Il semble aussi assez soufré.

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