11 octobre 2013 / Morgon 2009
et pot-au-feu de cochon aux légumes oubliés au TGJP

Blancs et liquoreux / Vin de France Richard Leroy 2010 Noëls de Montbenault, Côtes du Jura François Ganevat 2010 Chalasse Vieilles vignes et Montlouis François Chidaine 1996 Moelleux
Rouges / Morgon Jean Foillard 2009 Côte du Py, Moulin-à-Vent Janin 2009, Morgon Chamonard 2009, Morgon Jean Foillard 2009 Corcelette, Morgon Lapierre 2009 et Morgon Jean-Marc Burgaud 2009 Côte du Py

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En ce vendredi 11 octobre 2013 et pour honorer la présence du milanowhashingtonnien Cole K., Le Bon Sauveur exige dans l'humilité et le respect un menu d’essence lyonnaise et les Beaujolais 2009 qui vont bien. A 20h30, le carré de la vip room est «débordé» avec dans l’ordre protocolaire, Le Bon Sauveur himself, Marie S., Laurent L., Olivier M., Jean-Luc F., Antoine A., Cole K., Jean-François D. et moi-même (Pierre-Alain B.).


Apéritif / cervelle des canuts, guanciale al pepe (joue de porc au poivre), lardo di colonnata et bresaola equina (cheval), os à moelle + Vin de France Richard Leroy 2010 Noëls de Montbenault + Côtes du Jura François Ganevat 2010 Chalasse Vieilles vignes

Les opérations démarrent sur les chapeaux de roues avec des lards fondants sur des tranches de pains chauds, le tout porteur de bien doux plaisirs. Le Ganevat révèle malheureusement une présence très appuyée de sucre résiduel - certains évoquant même un ½ sec – qui passe très mal avec nos cochonnailles.

Le Montbenault de Richard Leroy enlève l’affaire avec le brio habituel. Ce 2010 délivre une bouche très puissante, dense mais très tendue, très pure, et surtout très persistante avec un élevage déjà totalement absorbé. L’archétype du très grand blanc !


Before / soufflés au vieux comté + Morgon Jean Foillard 2009 Corcelette + Morgon Lapierre 2009 + Morgon Jean-Marc Burgaud 2009 Côte du Py

L’accord soufflé-gamay est des plus satisfaisants. Le Lapierre (dans sa version «soufré») présente un nez un poil zigzagant, mais une très jolie bouche, très sapide et très soyeuse.

Le Corcelette de Jean Foillard s’avère un soupçon plus défini, avec une acidité un peu plus marquée et là encore une très belle texture.

Dans ce concert de plaisirs, le Morgon de Jean-Marc Burgaud dénote. La tablée note à l’unanimité une matière un peu dure et une forte amertume en finale.


Main course / pot-au-feu de cochon aux légumes oubliés (poitrine, échine et jambonneau) + Morgon Jean Foillard 2009 Côte du Py + Moulin-à-Vent Janin 2009 + Morgon Chamonard 2009

Malgré la présence de nombreux pièges (crème au raifort, gingembre sauté, etc…), les rouges réalisent de très beaux accords avec le cochon et les légumes. Le Py de Jean Foillard est la plus puissante bouteille de la soirée avec des accents quasi-sudistes, mais conserve un bel équilibre. Seule une petite pointe de volatile peut appeler une critique.

Le Moulin-à-Vent de Janin s’avère très pur, fin et élégant, mais un peu serré en comparaison des autres vins.

Enfin, le Chamonard clôt très brillamment les deux séries. De l’avis de toute la tablée, la bouche est superbe de naturel, de fraicheur et d’équilibre. Du très grand vin !

Au final, quatre bouteilles sur six nous ont délivré de très grands plaisirs (et semblent pleines de promesses pour la prochaine décennie) , témoignant de concert de la qualité du millésime, des terroirs et surtout du travail de v


After / plateau de fromages lyonnais, crème caramel renversée + Montlouis François Chidaine 1996 Moelleux

Près de 17 ans après sa vendange, le Montlouis de François Chidaine a très largement mangé ses sucres. La crème renversée constitue alors un obstacle totalement infranchissable.

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