12 juillet 2013 / Languedoc-Roussillon 2010
et poitrine de veau farcie au TGJP

Blancs et liquoreux / Vin de Pays des Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2010, Corbières Maxime Magnon 2012 La Bégou et Rivesaltes Maxime Magnon 2008 l’Estrade
Rouges / Pic Saint-Loup Clos Marie 2010 Simon, Faugères Léon Barral 2010 Jadis, Vin de Pays des Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2010, Vin de Pays des Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2010 L’Ubac, Corbières Maxime Magnon 2010 Campagnès et Coteaux du Languedoc Montcalmès 2010

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En ce vendredi 12 juillet 2013, on fête la fin de la 11ème saison du TGJP. Six rouges du Languedoc-Roussillon produits dans l’excellent millésime 2010 font face à une poitrine de veau farcie. A 20h30 sonnante, la vip room affiche complet avec la présence de Rosamaria B., Marie S., Antoine A., Jean-Luc F., Olivier M., Laurent L. et moi-même (Pierre-Alain B.).


Apéritif / tartelettes au vert et aux cèpes, sablés parmesan-tomate, bouchées au pâté de campagne + Vin de Pays blanc des Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2010 + Corbières blanc Maxime Magnon 2012 La Bégou

Les accords s’avèrent assez harmonieux. Le Clos du Rouge Gorge s’affirme pas sa droiture (un vin totalement sec) et sa persistance ; des qualités qui pourraient plus qu’en remontrer à de très nombreuses pointures issues de grands terroirs nordistes.

La version 2012 de la Bégou de Maxime Magnon affiche un charme certain, combinant aromatique subtil, puissance et élégance. Les deux bouteilles, très peu soufrées, offrent des bouches aussi libres que pures.


Before / risotto aux courgettes, au safran et au lard de Colonnata + Pic Saint-Loup Clos Marie 2010 Simon + Faugères Léon Barral 2010 Jadis + Vin de Pays des Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2010

Le safran fait bon ménage avec les rouges du sud. Le Clos Marie, particulièrement loué par les amateurs de Bourgogne «bien élevés et très maîtrisés» (les vins pas les amateurs du TGJP), fait montre d’un travail très abouti mais pêche légèrement, à ce stade, par une identité peu affirmée.

Le Jadis de Didier Barral s’inscrit dans une posture inverse : un peu de volatile, un poil d’écurie mais un charme fou avec de sublimes parfums de mûres qui lui assurent un total succès.

Le Clos du Rouge Gorge de Cyril Fhal dans sa version 2 (entre le Jeunes Vignes et l’Ubac) constitue peut-être un juste milieu avec une véritable identité (grâce à son carignan et sa remarquable conduite de vigne ?) et une bouche habilement construite.


Main course / poitrine de veau farcie au vert de blettes, ratatouille et grenailles au romarin + Vin de Pays des Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2010 L’Ubac + Corbières Maxime Magnon 2010 Campagnès + Coteaux du Languedoc Montcalmès 2010

Le veau scelle encore un bon accord avec ces rouges du sud. Le Clos du Rouge Gorge dans sa version premium (cinsault et carignan ?) va encore plus loin que la version 2 non pas sur des critères de puissance ou de concentration, mais bien d’élégance, de soyeux et de persistance.

Le Campagnès est fidèle aux canons de son producteur : tension, fraicheur, charme et profondeur. Du très bel ouvrage, sans égal dans la région !

Le Montcalmès clôt ces deux superbes séries par une note déceptive. L’ensemble des convives est unanime pour souligner, à ce stade, une expression boisée asséchante et un relatif manque d’élégance (alcool trop marqué ?).


After / spécialité des Pouilles + Rivesaltes Maxime Magnon 2008 l’Estrade

Le gâteau fait ami-ami avec le Rivesaltes, une production one-shoot de Maxime Magnon. Le vin n’affiche aucune marque d’évolution notable avec des notes aromatique subtiles, un alcool peu envahissant et une jolie finale.

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