31 mai 2013 / Bandol 2000
et couscous royal au TGJP

Blancs et liquoreux / Corbières Maxime Magnon 2012 Métisse, Tavel Anglore 2010 et Jurançon Cauhapé 1989 Quintessence de Petit-Manseng
Rouges / Bandol Pibarnon 2000, Bandol La Tour du Bon 2000, Bandol La Tour du Bon 2000 Saint-Ferréol, Bandol Lafran-Veyrolles 2000 Longue Garde, Bandol Tempier 2000 La Tourtine et Bandol Gros Noré 2000

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En ce vendredi 31 mai 2013, Le Bon Sauveur programme le couscous royal annuel et ses douceurs casablancaises de la Maison Amoud. Respectueux des us et coutumes du TGJP, il fait remonter de la cave six Bandol dans la fleur de l’âge (millésime 2000). A 20h30, LBS gît encore dans son lit mais Marie S., Rosamaria B., Laurent L., Cole K., Antoine A., Jean-Luc F. et moi-même personnellement (Pierre-Alain B.) formons le carré.


Apéritif / houmous, moutabal, bresaola de cheval à l’huile d’olive et au citron, etc… + Corbières rosé Maxime Magnon 2012 Métisse et Tavel Anglore 2010

L’affaire démarre sur les chapeaux de roue avec deux rosés de compétition et une charcuterie «milanaise» aussi diabolique que salutaire. La cuvée Métisse de Maxime Magnon se présente de façon explosive : très pure, très séduisante, très glissante… La bouteille est rincée en 10’.

La version Anglore est plus évoluée, peut être un peu plus complexe mais aussi à ce stade un peu moins charmeuse.

Sur cette entrefaite, on interpelle à la mode de Montesquieu la tablée d’un puissant : «Comment peut-on être mélenchonard ?». Bien que les réponses semblent assez embrouillées, il ressort nettement que le port d’une «short sleeve shirt with tie» soit un point acquis. Ce dernier laisse sur les lèvres de certain une petite moue d’où s’échappe un peu flatteur «like americans», auquel Cole K. renvoie du fond du court, une formule correctrice : «some americans».


Before / néant


Main course / couscous royal (jarret de veau, épaule d’agneau et merguez) + Bandol Pibarnon 2000 + Bandol La Tour du Bon 2000 + Bandol La Tour du Bon 2000 Saint-Ferréol + Bandol Lafran-Veyrolles 2000 Longue Garde + Bandol Tempier 2000 La Tourtine + Bandol Gros Noré 2000

Le couscous s’avère bien royal et l’accord avec les Bandol plus que satisfaisant. Le Pibarnon, en version magnum, présente un caractère «bordelais», relativement inintéressant.

Le Tempier dans sa cuvée mythique La Tourtine empeste l’écurie et un carafage de près de 3 heures n’y change rien.

Le Gros Noré délivre une fin de bouche très décevante avec un léger moisi.

En revanche, le Lafran-Veyrolles propose une bouche pure, assez fine et d’un bel équilibre.

Surtout et à la surprise de tous (les 98, 99, 00 et 01 du domaine avaient depuis près d’une décennie toujours apporté leur lot de désolation), les deux bouteilles de La Tour de Bon délivrent un bien grand plaisir. La version regular brille par sa franchise, sa rondeur et son charme. Malgré un léger confit plus ou moins gommé par le plat, la cuvée Saint-Ferréol va plus loin en termes de puissance, de profondeur et de persistance.

On interroge Antoine A. sur la qualité des vins, le dossier «Mélenchon» étant tari, mais ce dernier (Antoine pas le dossier) ronfle déjà aussi bruyamment qu’élégamment, accusant dans un demi-sommeil avec style la charcuterie et les rosés.


After / douceurs casablancaises de la maison Amoud + Jurançon Cauhapé 1989 Quintessence de Petit-Manseng

L’accord Jurançon-pâtisserie marocaine fonctionne bien. Le Cauhapé affiche une robe très ambrée et envoie de petits signes de déclin. Toutefois, la bouche révèle une très grande douceur et une longueur de très bon aloi. Merci à son généreux donateur qui se reconnaitra et dont la présence nous manque.

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