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1er mars 2013 / Côtes-du-Rhône, Châteauneuf-du-Pape 2000
et lasagnes au TGJP
Blancs et liquoreux / Vin de Pays des Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2009 et Vin de Pays des Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2010
Rouges / Châteauneuf-du-Pape Ferrand 2000, Châteauneuf-du-Pape Bois de Boursan 2000 La cuvée des Félix, Côtes-du-Rhône Fonsalette 2000, Châteauneuf-du-Pape Charvin 2000, Châteauneuf-du-Pape Marcoux 2000, Côtes du Rhône Fonsalette 2000 Syrah et Maury Soulanes 2006
En ce vendredi 1er mars 2013, Le Bon Sauveur entend revisiter le millésime 2000 en Rhône sud et exige, en réaction avec la triste actualité, la préparation d’un plat de lasagnes digne de ce nom. A 20h30, LBS est entouré de Marie S., Antoine A., Jean-François D. et moi-même (Pierre-Alain B.).
Apéritif / tartelettes épinards/pecorino + Vin de Pays blanc des Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2009 et 2010
L’accord tartelettes / vins se réalise assez harmonieusement. Les deux blancs se caractérisent par leur authenticité, leur fraicheur et leur équilibre. On peut reprocher des notes boisées un peu appuyées au 2009 et notre exemplaire de 2010 souffrait d’un léger manque de pureté.
Before / cannellonis ricotta/épinards et cannellonis au pesto + Châteauneuf-du-Pape Ferrand 2000 + Châteauneuf-du-Pape Bois de Boursan 2000 La cuvée des Félix + Côtes-du-Rhône Fonsalette 2000
On démarre en caracolant avec le Bois de Boursan. Son nez affiche un caractère assez, voire trop animal. La bouche est chaude, un peu poussièreuse, avec des notes de vieux bois et la finale astringente (présence de bretts ?).
Le Ferrand est remarquable associant puissance, tension et complexité.
Enfin, tout un chacun souligne le grand plaisir qui se dégage de la dégustation du Fonsalette : très naturel, très évident, doux et élégant. L’affaire est très bien engagée, LBS hennit de bonheur !
Main course / lasagnes au bœuf/porc/veau + Châteauneuf-du-Pape Charvin 2000 + Châteauneuf-du-Pape Marcoux 2000 + Côtes du Rhône Fonsalette 2000 Syrah
Dans la 2ème série, le Marcoux démérite un peu. Bien que très charmeuse, la bouche, comme pour le 2001, s’avère un peu chaude, un peu alcoolisée et manquant de définition.
Le Charvin est absolument remarquable. Tout est en place. C’est puissant, précis, net et long. Que du plaisir !
Le Fonsalette dans sa version haut de gamme ne renoue pas avec le succès du précédent. La matière affiche un léger déficit de netteté (bouchon impeccable), doublé de marques de vieux bois peu amènes à ce niveau de réputation. On s’arrache les restes du premier Fonsalette !
After / tiramisu + Maury Soulanes 2006
On clôt les opérations sur le tiramisu avec le Maury. Le Marsala du gâteau semble lui jouer des tours et la fatigue n’aide pas.
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