7 décembre 2012 / Jamet, Bernard Faurie 1998-2003
et oie rôtie au TGJP

Blancs et liquoreux / Riesling Boxler 2008, Riesling Trimbach 1999 Frédéric Emile, Sancerre François Cotat 2005 Culs de Beaujeu et Sancerre Pascal Cotat 2005 La Grande Côte
Rouges / Côte-Rôtie Jamet 1998, Côte-Rôtie Jamet 1999, Côte-Rôtie Jamet 2003, Hermitage Bernard Faurie 2003 Greffieux, Hermitage Bernard Faurie 2003 Assemblage, Hermitage Bernard Faurie 2003 Méal et Porto Graham’s 1985

tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp

En ce vendredi 7 décembre 2012, Le Bon Sauveur convoque les membres pour fêter rien de moins que les dix ans du TGJP, accessoirement Noël et surtout désigner un Bon Président à vie de l’année 2013. La vip room bénéficie d’une décoration «revival». Une oie se voit farcie puis rôtie. Deux fournisseurs de rouge émérites sont retenus : Les frères Jamet et Bernard Faurie. A 20h00, le carré se forme autour «du meilleur d’entre-nous» avec Marie S., Jean-Luc F., Sylvain M., Olivier M., Antoine A., moi-même (Pierre-Alain B.) et bien sûr en vedette américaine Cole K.


Apéritif / petits fours frais, lards milanais et foie gras maison mit-cuit au naturel + Riesling Boxler 2008 + Riesling Trimbach 1999 Frédéric Emile + Sancerre François Cotat 2005 Culs de Beaujeu + Sancerre Pascal Cotat 2005 La Grande Côte

L’affaire démarre plutôt mal. Le Trimbach affiche un nez assez puissant qui pourrait laisser penser à un liquoreux. Heureusement, il est parfaitement sec. Malheureusement, la matière manque nettement de densité, est marquée d’une forte amertume et tourne très court.

Le Boxler dans sa version regular semble mieux né en termes d’équilibre et de liberté, mais ne propose rien de transcendant. On tente de sauver la mise avec les vins des cousins.

Le Culs de Beaujeu n’a que peu d’expression (très verrouillé).

La Grande Côte assure une prestation plus honorable avec un joli aromatique, une tension relative et une certaine finale.


Before / risotto au lard et aux poireaux + Côte-Rôtie Jamet 1998, 1999 et 2003

L’accord risotto / syrah est satisfaisant même si les saveurs de poireaux sont plus envahissantes que prévues. On savoure avec plaisir trois belles bouteilles assez marquées – sans surprise – par leur millésime, très disponible et qui ont parfaitement digéré leur élevage.

Le 98 s’avère le plus austère (relatif quand même !), le plus frais et sans doute le plus tendu.

Le 99 s’affirme plus en générosité, plus en rondeur, plus en maturité et retient sans surprise l’attention de tous.

Le 2003 va encore plus loin, voire un peu trop loin avec des accents de syrah du sud.


Main course / oie rôtie et farcie aux fruits d’automne, coings confits, marrons et purée de butternuts + Hermitage Bernard Faurie 2003 Greffieux, Assemblage et Méal

L’accord oie / syrah n’appelle aucune critique. Une fois n’est pas coutume, ces bouteilles étant différenciées par leur numéro de lot et n’ayant pas accès au moment du dîner à leur transcription, on boit à l’aveugle. Les trois vins affichent de concert un charme puissant. Du très grand plaisir.

La bouteille qui s’avèrera être l’Assemblage reçoit tous les suffrages. A ce stade de son évolution, son fruité est explosif, sa profondeur proverbiale. Elle est rincée en 10’.

Celle que l’on découvrira comme étant le Greffieux s’installe au second rang avec une bouche plus directe, plus simple.

Enfin, la troisième bouteille, le Méal, paraît marquée étonnement d’une certaine amertume et d’un corps plus limité.


After / vacherin Mont d’Or + Paris-Brest + Porto Graham’s 1985

Le Paris-Brest du sieur Conticini fond dans la bouche. L’accord avec le Porto est une réussite. Ce dernier relève d’une grande classe avec un alcool plutôt discret qui assure une bouche aussi douce que complexe. Une bouteille exceptionnelle !

Pour accèder à tous les comptes-rendus Rhône nord du TGJP, cliquez ici.

Pour participer dans l'humilité et le respect à un dîner du TGJP :


Pour se plaindre d'un compte-rendu :

logo du TGJP

©Très Grand Jury Parisien 2016