16 novembre 2012 / Bandol 2001
et épaules d'agneau confites aux olives au TGJP

Blancs et liquoreux / Corbières blanc Maxime Magnon 2013 La Bégou, Côtes Catalanes blanc Clos du Rouge Gorge 2013 et Coteaux de Saumur La Tour Grise 2003
Rouges / Corbières Maxime Magnon 2011 Campagnès, Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2011, Corbières Maxime Magnon 2012 Campagnès, Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2012 et Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2012 l’Ubac

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En ce vendredi 16 novembre 2012 et après de nombreuses soirées «vins de soif», Le Bon Sauveur exige le retour du TGJP aux «classiques». On extrait sept bouteilles de Bandol du prestigieux millésime 2001 du fin fond de la cave et un menu méditerranéen est établi. A 20h30 précises, Le Bon Sauveur est entouré de Marie S., Olivier M., Jean-François D., Antoine A., Sylvain M. et moi-même (Pierre-Alain B.).


Apéritif / gougères au vieux Fribourg et charcuteries chablisiennes + Anjou Richard Leroy 2007 Clos des Rouliers + Saumur La Tour Grise 2007 Les Fontenelles

Le Tour Grise affiche une sucrosité marquée et un certain pétillant. La bouteille a manifestement un problème.

Le Rouliers de Richard Leroy fait ami-ami avec les Gougères. La bouche est assez puissante, très tendue, très pure et très persistante. Un travail remarquable qui permet au fantastique cépage chenin de délivrer son meilleur, et de produire ainsi une des meilleures bouteilles ligériennes.


Before / risotto au safran et à la moelle + Bandol La Tour de Bon 2001 + Bandol Terrebrune 2001 + Bandol Gros Noré 2001

L’accord mourvèdre safran est des plus satisfaisants. Violemment bouchonné, le Terrebrune finit sa course dans l’évier.

Le Tour de Bon dans sa version regular nous rabiboche un peu avec le domaine, mais offre une proposition sans éclat.

Le Gros Noré domine légèrement la confrontation avec un caractère plus sauvage, mais un alcool aussi un poil brûlant. Cette première série apparaît assez moyenne.


Main course / épaules d’agneau confites aux olives et leur purée de pomme de terre + Bandol Tempier 2001 La Tourtine + Bandol Pibarnon 2001 + Bandol La Sufrène 2001 Les lauves

L’accord mourvèdre agneau n’appelle que des commentaires approbatifs. Avec le Pibarnon, nous replongeons dans le moyen. La bouche est modérément épicée, modérément fraîche, modérément longue. Un peu le sentiment de trouver dans le verre comme quelque chose d’un Bordeaux sudiste. Bof !

Le Tempier dans sa version haut-de-gamme n’éblouit personne. Il est assez monolithique, presque ennuyeux, même s’il s’agit de la plus élégante des bouteilles de la soirée.

Genre un peu gros bras, Le La Sufrène dans sa version – hdg aussi – séduit la noble assemblée qui est un peu obligée ce soir de faire abstraction de certains détails, voire défauts (forte extraction et relative astringence).

Au final, une certaine déception se lit sur tous les visages. Dans un grand millésime et après près d’une décennie de garde, le résultat est loin d’être à la hauteur du terroir revendiqué par certains. Une seconde décennie d’oubli sera-t-elle nécessaire au mourvèdre pour qu’il exprime toute sa quintessence ?


After / plateau de fromages du nord + tarte aux prunes du Vésinet + Jurançon Clos Thou 2010 Suprême de Thou

L’accord est discutable. Le Jurançon affiche un nez très expressif de fruits exotiques. La bouche est assez élégante bien que marquée à ce stade d’amers puissants (signature du cépage ou de la vinification ?).

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