26 octobre 2012 / Beaujolais 2009
et pot-au-feu de cochon aux légumes oubliés au TGJP

Blancs et liquoreux / Sancerre François Cotat 2004 Les Culs de Beaujeu, Sancerre François Cotat 2004 Monts Damnés et Quarts de Chaume Suronde Francis Poirel 1996
Rouges / Moulin à Vent Pierre-Marie Chermette 2009 Les trois roches, Fleurie Yvon Métras 2009, Fleurie Clos de la Roilette 2009, Morgon Jean Foillard 2009 Côte de Py, Morgon Marcel Lapierre 2009 et Moulin-à-Vent Paul Janin 2009 Clos du Tremblay

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En ce vendredi 26 octobre 2012, Le Bon Sauveur exige le retour des vins de soif au TGJP, en l’espèce, la deuxième série des Beaujolais 2009. Un menu d’inspiration lyonnais est démocratiquement conçu. A 20h30, Le Bon Sauveur est entouré de Marie S., Laurent L., Antoine A. et moi-même (Pierre-Alain B.).


Apéritif / tartines au pâté de campagne et au salami + Sancerre François Cotat 2004 Les Culs de Beaujeu et Monts Damnés

Si l’accord charcuterie / sauvignon n’appelle pas de critiques acerbes, les Sancerre eux n’y échappent pas. L’acidité et l’amertume s’affichent au plus haut. La maturité des matières est aux abonnés absents et la persistance en bouche, des plus limitées. Compte-tenu du tracking très positif du vigneron, il est permis de penser que le millésime 2004 a dû s’avérer plus que délicat dans l’appellation.


Before / soufflé au vieux Comté + Moulin à Vent Pierre-Marie Chermette 2009 Les trois roches + Fleurie Yvon Métras 2009 + Fleurie Clos de la Roilette 2009

Le soufflé est bien l’ami des Beaujolais. Le premier vin de la série, le Chermette, déçoit un peu avec un léger manque de netteté et surtout un fruit plutôt confit.

Le second, le Métras, présente une trop forte acidité volatile et une pureté très relative qui lui ôtent tout son charme.

Le troisième, le Clos de la Roilette, domine sans grand éclat ses compétiteurs : bouche glissante et finale honorable. Pas de quoi se relever la nuit !


Main course / pot-au-feu de cochon aux légumes oubliés + Morgon Jean Foillard 2009 Côte de Py + Morgon Marcel Lapierre 2009 + Moulin-à-Vent Paul Janin 2009 Clos du Tremblay

Tout un chacun se concentre et sur son cochon et sur ses verres. Le Lapierre affiche une jolie texture en bouche mais des réserves sont émises quant à la pureté de la bouteille. Son bouchon est des plus suspects.

Le Janin est bien structuré, très net, relativement charmeur mais semble un poil verrouillé (fermé ou soufré ?).

Enfin, le Py de Jean Foillard domine nettement les cinq autres bouteilles. Il est absolument remarquable de netteté, de qualité de fruit, de fraicheur, d’équilibre, de persistance… En moins de 15’, la bouteille est rincée.

Ce second dîner clôt notre survol de l’évolution des Beaujolais 2009. Force est de constater que, comme pour les dîners de l’automne 2011, les productions de Jean Foillard (Côte de Py et Corcelette, moins le 3.14) et de Claude Chanudet (Chamonard) se distinguent très sensiblement et appellent un encavage urgent.


After / tarte tatin + Quarts de Chaume Suronde Francis Poirel 1996

16 ans après sa vendange, le QdC de Françis Poirel ne nous trahit pas. Le nez est très expressif, la matière dense mais élégante, la bouche pure et tendue, la finale proverbiale. Du très bel ouvrage !

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