23 septembre 2011 / Morgon 2009
et saucissons lyonnais à la vigneronne au TGJP

Blancs et liquoreux / Vin de France Richard Leroy 2008 Les Rouliers, Vin de France Richard Leroy 2008 Les Noëls de Montbenault et Sauternes Cru Barréjats 1996
Rouges / Morgon Descombes 2009, Morgon Chamonard 2009, Morgon Lapierre 2009, Morgon Dominique Piron 2009 Côte du Py, Morgon Desvignes 2009 Javernières et Fleurie Vissoux 2009 Les Garants

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En ce vendredi 23 septembre 2011, les primaires embrasent le TGJP. Les candidatures éclosent comme cent fleurs. Pour chacun est venu l’heure du grand bond en avant. Les petites phrases assassines pleuvent. Le Bon Questeur, homme de consensus et vigilant gardien du dress code, décide d’agrémenter les débats de moultes Beaujolais 2009. A 20:30, la vip room affiche complet avec Marie S., Laurent L., Antoine A., Jean-François D., Emmanuel T., Olivier M. et moi-même-personnellement (Pierre-Alain B.).


Apéritif / cervelle de canuts, saucissons, pâté de campagne… + Vin de France Richard Leroy 2008 Les Rouliers et Les Noëls de Montbenault

La dégustation des vins de Richard Leroy est toujours un temps fort au TGJP. Tout un chacun s’accorde sur leur caractère exceptionnel, voire unique. L’élevage est aussi discret que le vin est équilibré, pur, frais, tendu, dense et très persistant.. Sur 2008, le résultat est tout simplement prodigieux et nul n’entrevoit l’existence d’un concurrent de Savennières à Vouvray. Jean-François D., ancien élève des petits cours du soir de l’artisan de Rablay-sur-Layon, conclu sobrement l’affaire par un : «c’est normal, ce sont les vins de Richard Leroy».

Antoine A., affidé du Bon Questeur dont il espère vaille que vaille depuis de longs mois la confirmation de son titre de Bon Conseiller, tente une saillie : «Laurent L. est prêt à tout pour salir Le Bon Questeur avec des insinuations incessantes, systématiques et calomnieuses». Ca part fort !


Before / soufflé au vieux Comté + Morgon Descombes 2009 + Morgon Chamonard 2009 + Morgon Lapierre 2009

L’accord soufflé/Morgon s’avère très judicieux. Si les trois bouteilles nous transportent immédiatement au paradis du vin, une hiérarchie se dessine. Elle est dominée par le Chamonard : doux, très pur et très charmeur. Un peu mat, le Lapierre dans sa version soufré se place légèrement en retrait. Avec une finale un poil végétale, le Descombes appelle une petite réserve. On chipote, mais les verres et les bouteilles sont bien rincés en moins de 10’, le fond de Chamonard étant l’objet d’un âpre combat.

Olivier M. qui a préalablement déposé une caisse de Bourgogne 2002 dans l’entrée, signe révélateur de sa volonté de croiser le fer avec Le Bon Questeur, réplique : «Les membres du TGJP ne sont pas dupes de ces manipulations sordides qui ne visent qu'à mieux faire oublier les turpitudes de certains». Un ange passe !


Main course / Sabodet et saucisson pistaché à la vigneronne, lit de poireaux vinaigrette et pommes de terre de Quéménès vapeur + Morgon Dominique Piron 2009 Côte du Py + Morgon Desvignes 2009 Javernières + Fleurie Vissoux 2009 Les Garants + Tavel L’Anglore 2010

La cochonnaille en sauce au vin (un Gramenon Sagesse 2009) fait honneur au Beaujolais, quoique pour cette seconde série, le niveau baisse sensiblement. La bouche du Chermette présente des saveurs un peu liégeuses mais le bouchon semble hors de cause. Celle du Desvignes n’est pas totalement nette, mais son bouchon est bien en cause. Le Piron ne tombe pas dans pareil travers. Toutefois, la matière est massive, assez monolithique (soufre ?) et l’alcool un peu brûlant en final.

Sur leur faim, les membres de la secte exige du rab qui gouleye et qui met de la joie au corps. On remonte, on rafraichit et on ouvre le Tavel d’Eric Pfifferling, sous l’œil humide d’émotion, des membres de la secte qui ne l’ont pas encore goûté. En 5’ chrono, la bouteille a disparu corps et âme. Le nez est enchanteur, très libre. La bouche révèle un rosé dense, très vineux, aussi charmeur que complexe. La table est tout bonnement sidérée… et un peu faite !

Emmanuel T., lance : «Les primaires n'autorisent pas tout. De quelles vertus s'estiment donc parés ce Laurent L. et cet Olivier M. pour ainsi continuellement donner des leçons de morale et porter des jugements de valeur, sans jamais de preuves, salissant ainsi des personnalités et, à travers elles, le TGJP ?». 1 à 1, balle au centre !


After / Crème renversée au caramel + Sauternes Cru Barréjats 1996

La crème est bien renversante et vaut à son auteur le délicat surnom de Flamby, ce qui en période de primaire n’est pas neutre. Assez généreusement soufré, le Sauternes propose une bouche large, puissante, très fruitée mais dotée d’une finale un peu en épingle-à-cheveux. Certains spécialistes lui reprochent un certain manque d’élégance.

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