5 février 2010 / Corbières Maxime Magnon Campagnès, Bégou
et poitrine de veau confite au romarin au TGJP

Blancs et liquoreux / Vin de Pays de la Vallée du Paradis Maxime Magnon 2007 La Bégou, Vin de Pays de la Vallée du Paradis Maxime Magnon 2008 La Bégou, Vin de Pays Maxime Magnon 2005 Blanc de Voile et Muscat de Rivesaltes Maxime Magnon 2008 L’Estrade
Rouges / , Corbières Maxime Magnon 2008 Rose, Corbières Maxime Magnon 2005 Campagnès, Corbières Maxime Magnon 2006 Campagnès, Corbières Maxime Magnon 2007 Campagnès et Corbières Maxime Magnon 2008 Campagnès

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En ce vendredi 5 février 2010, Le Bon Président décide d’en finir avec la grisaille parisienne. Il exige la lumière du sud et entend pour ce faire goûter à l’intégrale des œuvres de Maxime Magnon, jeune vigneron de Villeneuve-les-Corbières. A 20h00, il se voit entouré de Jean-François D., Marie S., Daniel G. Antoine A., Emmanuel T. et Pierre-Alain B.


Apéritif / tartelettes sablées parmesan aux oignons, aux anchois, aux olives, à la tomate confite…, pruneaux enlardés en feuille de brick et canapés au jambon de Parme + Vin de Pays de la Vallée du Paradis Maxime Magnon 2007 et 2008 La Bégou

Tout un chacun concentre d’abord son attention sur les tartelettes. Puis vient le tour des deux blancs. Ils affichent sans surprise de fortes qualités communes : fraicheur, tension, pureté, aromatique discret et classieux.

Le 2008 domine un peu la confrontation par sa puissance. L’élevage est discret, l’oxydation aux abonnés absents. Nul n’ose placer les parcelles à quelques dizaines de kilomètres de la frontière espagnole !


Before / risotto à la tomate et à la pancetta + Corbières Maxime Magnon 2008 Campagnès + Corbières Maxime Magnon 2008 Rose

Le risotto est aussi savoureux qu’encombrant. Ces deux 2008 offrent de concert des nez très expressifs de fruits rouges. La cuvée Rose, principalement composée de grenache, propose une bouche généreuse et très fruitée.

Le Campagnès, cuvée haut de gamme du domaine à très forte proportion de carignan, se distingue par sa tension, sa complexité et la faible présence de soufre, qui lui donne un caractère judicieusement libre. A ce stade et là encore le fruit et la fraicheur s’imposent. Une ou deux années de garde devraient lui assurer plus d’allonge.


Main course / roulé de poitrine de veau confite au romarin et ses purées de pommes de terre et de panais + Corbières Maxime Magnon 2005, 2006 et 2007 Campagnès

L’accord veau/Campagnès est des plus convainquant. Par rapport au 2008, ces trois millésimes dégagent des saveurs secondaires, moins fruitées. A nouveau, la tension, la fraicheur, la pureté, l’élégance et la gouleyance sont au rendez-vous. S’y adjoint une jolie profondeur, preuve d’un vieillissement harmonieux.

Au final, cette petite verticale des 4 millésimes de Campagnès, produits à ce jour par Maxime Magnon, nous apporte de bien grands plaisirs. Ces vins, faiblement sulfités, nous semblent dominer nombre de représentants du sud de la France par leur tension, leur élégance et la discrétion de leur élevage. Ils doivent être au plus vite découverts par tous !


After / plateau de pâtes sèches (Fribourg, Comté, Beaufort et Cantal) et Vin de Pays Maxime Magnon 2005 Blanc de Voile + tarte aux abricots et Muscat de Rivesaltes Maxime Magnon 2008 L’Estrade

Le plateau de pâtes sèches, concocté par un bon faiseur du marché d’Aligre, est remarquable. Malheureusement, l’oxydatif de Maxime Magnon se trouve trahi par son bouchon, délivrant des saveurs appuyées de champignons. La rencontre abricot/muscat se réalise dans de bonnes conditions. Le Rivesaltes clôt royalement le repas

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