3 juillet 2009 / Anjou 2007
et poitrine de veau confite au romarin au TGJP

Blancs et liquoreux / Anjou Richard Leroy 2007 Clos des Rouliers et Anjou Richard Leroy 2007 Les Noëls de Montbenault
Rouges / Anjou rouge Didier Chaffardon 2007 La vigne du moulin, Anjou rouge Bruno Rochard 2007 Gué des Muriers, Anjou Jérôme Saurigny 2007 Ange ou démon, Anjou Benoit Courault 2007 Les Rouliers, Anjou Benoit Courault 2007 La Coulée et Maury Les Soulanes 1999 oxydatif

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En ce vendredi 3 juillet 2009, on fête avec entrain au tgjp, la fin de la saison 7. Le Bon Président, déjà pleinement accaparé par le must de la rentrée – la soirée des grands vins de l’Irouléguy et du bergeracois – a validé une sélection particulièrement pointue d’Anjou 2007. La canicule frappe la capitale quant à 20h précise, le quorum est atteint avec dans l’ordre d’apparition : Le Bon Président himself, Daniel G., Olivier M., Jean-Luc F., Marie S., Antoine A., Nathalie P., Gianni P. et votre serviteur (Pierre-Alain B.).


Apéritif / douceurs au saumon fumé, au tarama et aux anchois marinés + Anjou blancs Richard Leroy 2007 Clos des Rouliers et Noëls de Montbenault

Les accords saurisseries / chenin n’affichent aucune fausse note. Sans surprise, le millésime 2007 est encore particulièrement réussi chez Richard Leroy. Les quatre habituelles et principales qualités sont au rendez-vous. La matière est pure, tendue, libre et profonde. A ce stade, le Rouliers paraît le plus expressif, le Montbenault attend logiquement un peu son heure. C’est du grand art !


Before / risotto à la Noire de Crimée et à la pancetta + Anjou rouge Didier Chaffardon 2007 La vigne du moulin + Anjou rouge Bruno Rochard 2007 Gué des Muriers

Un peu puissant le risotto ne laisse par la part belle aux vins. Le vin de Bruno Rochard se présente avec de l’équilibre et un joli fruit, mais une expression un peu limitée (voire un peu verrouillée ?).

Le nez du Chaffardon ne semble pas totalement engageant. Après une petite aération dans le verre, la situation s’éclaircit. Mais, la tablée fait face à une matière dissociée, peu emballante.


Main course / poitrine de veau confite au romarin, polenta au jus et petits farcis + Anjou Jérôme Saurigny 2007 Ange ou démon + Anjou Benoit Courault 2007 Les Rouliers et La Coulée

La poitrine est fondante après 5 heures de cuisson, la polenta aérienne et les petits farcis, bien farcis. La bouteille de Jérôme Saurigny déçoit. Elle est marquée d’entêtantes saveurs de cassis, bien peu élégantes.

En revanche, les deux cuvées de Benoit Courault séduisent les plus fins palais par leur équilibre et leur naturel. A ce stade, les préférences se portent plutôt sur la version cabernet (Les Rouliers).

Au final, force est de constater que la chaleur parisienne conjuguée à un millésime 2007 manifestement délicat, rendent l’exercice difficile.

Des esprits «bourguignons» exigent sine die une grande bouteille (lire grande étiquette). Un superbe Morey Saint Denis 1er cru 2001 Clos de la Bussière de G. Roumier est immédiatement remonté des tréfonds. Dès la première gorgée, la déception se lit sur les visages (maturité très juste, acidité élevée, sécheresse en finale…).


After / tiramisu + Maury Les Soulanes 1999 oxydatif

Le dessert est aussi gourmand que généreux. Le Maury est fidèle au poste, mais la chaleur toujours plus pesante, le rend difficilement appréciable à sa juste valeur.

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