28 novembre 2008 / Saint-Emilion 1989
et quasi de veau aux légumes de saisons au TGJP

Blancs et liquoreux / Anjou Richard Leroy 2007 Clos des Rouliers et Anjou Richard Leroy 2007 Les Noëls de Montbenault
Rouges / Saint-Emilion 1989 Bel-Air, Saint-Emilion 1989 Larcis Ducasse, Saint-Emilion 1989 Soutard, Saint-Emilion 1989 Beauséjour-Bécot, Saint-Emilion 1989 Ausone, Pauillac Pichon-Longueville Baron 1990 et Maury Soulanes 1999 oxydatif

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Après les grands plaisir portés par des vins friands, gouleyants, tout simplement délicieux, du nord et du sud, signés Maxime Magnon, Cyril Fhal, Philippe Gourdon, Philippe Alliet, Eric Pfifferling, Laurent Charvin, Le Bon Président décide en ce vendredi 28 novembre 2008, du retour à une certaine étiquette. Pour ce faire, cinq Bordeaux 1989 de la rive droite sont généreusement débouchés. A 20:00, on affiche complet avec Le Bon Président, Olivier M., Marie-S., Emmanuel T., Daniel G., Jean-Luc F. et votre serviteur (Pierre-Alain B.).


Apéritif / andouille de Guémené, lomo, jambon de Parme et viande des Grisons + Anjou blancs Richard Leroy 2007 Clos des Rouliers et Noëls de Montbenault

La soirée démarre très fort avec la livraison de la dernière fournée de Richard Leroy. Millésime après millésime, la qualité des vins va toujours croissante. Comme d’habitude, la tension, la pureté et la fraicheur répondent présent au rendez-vous. Mais, la juste densité impressionne beaucoup aussi. Au final, Le Rouliers se distingue légèrement plus par sa finesse, le Montbenault par sa puissance.


Before / risotto aux cèpes + Saint-Emilion 1989 Bel-Air et Larcis Ducasse

Le risotto, généreusement garni en cèpes, se voit englouti avec beaucoup de respect et plein d’humilité. Le Bel-Air déçoit. La matière semble un peu sucrailleuse, sans réelle densité et légèrement brûlante.

On passe au Larcis-Ducasse. Voilà, une très belle bouteille à pleine maturité : matière parfaitement équilibrée, grande élégance, très belle persistance. Ce que tout un chacun peut considérer comme un grand Bordeaux !


Main course / quasi de veau rôti aux légumes de saison + Saint-Emilion 1989 Soutard, Beauséjour-Bécot et Ausone + Pauillac Pichon-Longueville Baron 1990

La délivrance du main course n’appelle aucune plainte significative. Plus de quinze ans après sa mise, le Beauséjour-Bécot demeure sévèrement marqué par son élevage avec un boisé très chocolaté, qui prend pratiquement le pas sur toute autre expression.

Le très attendu Ausone conduit à une scission. La très grande majorité crie à l’extase : puissance, classe, complexité et persistance. Une petite minorité, aussi agissante que pertinente, affirme que la bouteille n’est pas vraiment nette.

On attaque le second flight. Le Soutard empeste généreusement le bouchon. Les «Amis de l’étiquette», menés par un Jean-Luc F. - de plus en plus séduit par la rive droite - tentent durant de longues minutes de faire croire à un retour de flamme. Mais, la matière affiche clairement sa déviance.

On achève les opérations avec Le Pichon Baron dans une version 1990. Etonnamment, le vin semble dans sa toute première jeunesse, un peu refermé sur lui-même. Ses qualités se dessinent néanmoins après une longue aération avec un peu moins de classe que l’Ausone, mais peut être plus de générosité.


After / religieuse géante au café + Maury Soulanes 1999 oxydatif

L’heure de bouffer de la religieuse sonne. Le Maury nous donne du cœur à l’ouvrage et nous aide à faire descendre les plus gros morceaux. Il s’agit d’un très joli VDN : fruité remarquable, alcool discret, longueur très appréciable…

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